Opéra et musique classique
Oubliez le best-of de Natalie Dessay ou une quelconque intégrale d’un compositeur qui ne sera jamais écoutée ! Il Tenero Momento vous propose quelques idées de cadeaux, avec un choix de 5 disques magnifiques parus récemment. Anna Bonitatibus – Semiramide, la
René Jacobs chez Deutsche Grammophon ? Rassurez-vous, le chef gantois n’a pas quitté Harmonia Mundi, et ce disque ne sort qu’à l’occasion de l’anniversaire du sous-label Archiv. Cet Orlando nous ayant particulièrement scotché il y a deux ans à la
En une dizaine d’airs (Gluck, Traetta, Hasse, JC Bach ou Mozart), Bejun Mehta et René Jacobs proposent un passionnant hommage à cet « Opéra classique », issu de la réforme de l’opera seria.
Ces deux représentations en version de concert de l’Agrippina de Haendel auront vu se côtoyer le meilleur à Pleyel (René Jacobs et son incroyable équipe) et le pire au TCE (Eduardo López Banzo, une déroute totale malgré Ann Hallenberg).
Revivifié par un Minkowski et des Musiciens du Louvre-Grenoble en état de grâce, ce Tamerlano a révélé deux jeunes chanteuses stupéfiantes : Julia Lezhneva et Marianne Crebassa.
A la Monnaie de Bruxelles, René Jacobs réinvente ce soir l’Orlando de Haendel. La distribution musicale, emmenée par Bejun Mehta qui y trouve le rôle de sa vie, est éblouissante, tout comme l’orchestre B’Rock, qui constitue une émouvante et éclatante révélation.
René Jacobs transforme tout ce qu’il touche en or et ce n’est pas cet enregistrement qui va faire exception. Disons-le d’emblée : vous pouvez ranger cette Agrippina tout en haut de la discographie haendelienne, au-dessus même de l’Ariodante de Minkowski ou de l’Alcina de Hickox.
Depuis quelques années, Haendel, plus encore que Mozart ou Verdi, est devenu la carte de visite ultime pour un chanteur d’opéra. Les arias du compositeur, composés pour les stars de l’époque, permettent en effet de mettre en valeur la virtuosité de la voix ainsi qu’une palette très variée de sentiments.